Consigne de Sanny : Lever 7 heures pour un départ à 8.
L'excellent dîner de la veille, un repos réparateur dans une chambre super confortable (malgré le gros orage de la nuit) ont dynamisé le petit groupe.
Chacun se lève suivant son humeur : les lève tôt ou curieux visitent l 'auberge et découvrent le parc et les autruches en attendant le petit déjeuner.
Ce sera l'un des meilleurs pris au Bénin : avec un excellent thé au caramel ,accompagné de lait, pain frais, beurre et confiture.
Nos bagages sont chargés sur le 4x4 pendant que nous jetons un dernier coup d'oeil aux souvenirs en bois qui me tente beaucoup... mais il faut être raisonnable !
Un dernier au revoir au personnel et nous grimpons dans notre taxi.
Sanny ,radieux et enjoué, se met au volant..
4 heures de route pour aller à Djougou et faire 230 km,
Nous quittons la RN 2 qui se dirige vers le nord-est en passant par Parakou (2ème ville du Bénin, Cotonou étant la 1ère) puis Gaya ville frontière avec le Niger pour prendre la RN 3 . Notre programme de la matinée : nous allons partir vers le nord-ouest et traverser les villes de Savalou, Bassila puis Djougou où nous ferons une halte pour déjeuner.
La route est maintenant goudronnée, assez droite avec quelques nids de poule, mais dans l’ensemble assez belle. Nous traversons une belle région boisée, couverte de magnifiques teckeraies aux arbres reconnaissables à leurs très très larges feuilles.
Nous arrivons rapidement à Savalou la belle, puis à Banté. A partir de là, la route file vers l ' ouest. Nous allons longer le Togosur une soixantaine de km. C 'est ainsi qu'à Prékété,nous sommes à quelques mètres de la frontière et aurons un péage. Sanny devra donner 500 F pour notre passage...JPG)
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Toujours le même paysage, nous franchissons Aoro et arrivons à Bassila qui est une ville carrefour. Elle est toute proche de la frontière avec le Togo pour y rallier Sokodé.
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Sanny nous explique que cette route est assez dangereuse la nuit venue en raison de ses "coupeurs de tête ", bandes de voleurs très organisés et violents qui tendent des guet-apens. Ils se déplacent facilement grâce aux téléphones portables et sont ainsi difficiles à arrêter. La circulation nocturne est donc déconseillée et se fait par convoi en cas de necessité.
Justement nous allons rencontrer un barrage sur cette route. Des hommes armés sautent du talus et viennent parler avec Sanny , qui à leur vue, est allé chercher 2 ananas dans notre coffre pour leur les donner.
Justement nous allons rencontrer un barrage sur cette route. Des hommes armés sautent du talus et viennent parler avec Sanny , qui à leur vue, est allé chercher 2 ananas dans notre coffre pour leur les donner.
Nous n'avons pas pu entendre l'échange de paroles et de toute façon ce devait être du fon...
Ces hommes font la chasse aux braconniers, tueurs de gibiers (biches dans ces forêts) .
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Nous traversons des petits villages très animés : piétons, zems, camionnettes arrêtées devant des boutiques , étalages variés. Toujours les bidons d 'essence frelatée sur le bord de la route.
Ces hommes font la chasse aux braconniers, tueurs de gibiers (biches dans ces forêts) .
Nous traversons des petits villages très animés : piétons, zems, camionnettes arrêtées devant des boutiques , étalages variés. Toujours les bidons d 'essence frelatée sur le bord de la route.
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Des sacs de charbons de bois, des fagots de bois attendent sur le bas côté de la route des acheteurs...JPG)
. De grosses taches blanches sur le côté de la route m'intriguent. C'est du manioc, coupé en petits morceaux qui séche là sur le goudron ...
La circulation est beaucoup plus calme:
encore quelques camions citernes, quelques taxis-brousse mais les zems, les vélos et les piétons sont plus nombreux même en pleine campagne.Ici , les km ne font pas peur, on a l 'habitude de marcher à pied ...
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Nous sommes sur une double voie avec une circulation plus intense, de grands panneaux publicitaires et de nombreux bâtiments. Nous arrivons à Djougou ( 530 km de Ouidah) qui est le troisième centre économique après Cotonou et Parakou. C'est une ancienne escale sur la route de la Kola qui allait de l'actuel Ghana au Nigéria. C'est ici que nous faisons notre pause déjeuner à l’auberge très accueillant « Le Quasar»..JPG)
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La circulation est beaucoup plus calme:

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