De Djougou à Natitingou

. . . . . . . . . . . . . . . . . . Ce dimanche midi 15 mars

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- C 'est la pause déjeuner à
l’auberge « Le Quasar » à Djougou.


L'entrée est super chouette et nous font rêver aux grands espaces des parcs du nord avec sa girafle, les tableaux et peintures qui garnissent ce resto.

Grande salle de restaurant, une cousine de Sanny nous rejoint, elle parle très peu. Elle semble intimidée.
Nous mangeons très bien, excellente salade, les légumes sont cuits à la vapeur, il y a du chou, de la salade verte, des carottes, tomates, pomme de terre, oeufs .... Je découvre de nombreuses termitières
Nous repartons, il nous reste une heure de très belle route pour atteindre Natitingou.

Natitingou ou Nati pour les Béninois, s 'étire dans une vallée au coeur de la chaîne montagneuse de l 'Atakora.

La ville se présente comme une longue avenue nord-sud bordée, à l'est, par une colline.

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Natitingou signifie village de Nanto : nom du fondateur de cette ville. De 1913 à 1960, un poste de l 'administration coloniale controlait toute la région. pour la construction de ce poste, les habitants se virent imposer la dure corvée d 'aller chercher du bois à plusieurs jours de marche.

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Une rébellion embrasa toute la région en1916, sous la conduite d 'un chef somba Kaba, devenu depuis un héros local. Kaba et sa bande sabotèrent régulièrement les fils du relai de communication, isolant Boukoumbé (que nous visiterons) de Kouandé. Les fonctionnaires qui venaient réparer les pannes étaient abattus par les flèches des insurgés. En 1917, Kaba et les siens furent massacrés. Une stèle vient d 'être construite à l'entrée de la ville. Sa statue , au sommet du monument, sera dévoilé sous peu de temps...

Aujourd'hui, la cité vit de l'agriculture, du commerce et surtout des emplois de l'administration.

Nous arrivons à l’hôtel Bellevue vers 14 heures, par un von situé sur notre droite, au niveau d'une mosquée.

Il est situé à flanc de colline et offre ainsi une superbe vue. Les chambres sont disséminées dans un grand jardin. Le restaurant, aménagé sous une grande paillote bordée d'une agréable terrasse fleurie par de magnifique bougainvilliers, est un endroit très convivial...

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A notre arrivée , il y a un problème car la réservation n’a pas été enregistrée.

Sanny et la patronne Myriam crient assez fort.

Leurs voix arrivent jusqu'à nous qui sommes dans la cour.

Finalement pour régler ce problème, nous nous arrangeons, et je partage le bungalow avec Francine. Notre chambre est très grande et a deux grands lits. C'est donc parfait pour les deux nuits que nous passerons ici.

Sanny nous abandonne pour faire un petit tour chez lui .

Nous, nous nous installons, prenons une petite douche car il fait très chaud.

Détente jusqu’à 16h30, horaire du départ pour la visite du musée...

Valérie et Claude se reposent.

Fabienne est inquiète car la salade de ce midi a du mal à passer. Elle apprécie donc ces 2 petites heures de repos.

Notre historienne Francine s'est installée à l'ombre d 'un manguier

et est encore plongée dans la lecture des guides touristiques .

Arrivant avec un peigne et mes ciseaux à ongle, je lui demande de me couper les cheveux, ce qu 'elle fait avec prudence !

car c’est une première !

Bravo Francine , le résultat est impec !

Ainsi, j 'aurai moins chaud ! Laissant Francine à sa lecture, je reporte les ciseaux ( avec les miens , c 'était pratiquement impossible) à Myriam .

Dans son restaurant et boutique à la fois, elle se repose sur son canapé.

Elle m'invite à m'asseoir et nous discutons jusqu'à l'arrivée de Sanny...

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