Ismaël et Mouny répondent à nos nombreuses questions sur les récoltes, la végétation .
Voir suite page précédente : la 1ère partie...
La ballade se poursuit gentiment au rythme africain....
Voici quelques arbres observés :
- le Néré : ou arbre à moutarde. les fruits sont des boules rouges de la grosseur d'une balle de ping pong .
- Le Baobab :
le baobab est l'emblème du Sénégal. Ce sont des arbres pratiquement sans feuilles. Il est fréquent dans la brousse. Nous l'avons déjà rencontré dans les collines de Dassa.
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Ses fruits, assez gros, ont un peu la forme d'un poivron (courgette, concombre, boule allongée...). La peau veloutée est de couleur gris clair . Ils sont nombreux et pendent dans l'arbre.
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Ismaël nous fait goûter. Nous suçons les graines. cela est acidulé et rafraîchissant. Ensuite il creuse le fruit et fabrique une gourde, il l'a remplie d'eau, fait un bouchon avec un bout de bois, puis secoue.... Nous dégustons cette boisson qui est parfumée et très rafraîchissante.
- Le Karité : gros arbre avec une écorce qui évoque les écailles du crocodile. Le beurre de karité est fabriqué à partir de la graine qui est pilée, écrasée puis mélangée avec de l'eau. Le tout est chauffé, la matière grasse est récupérée en surface.
Au marché nous avons vu des boules de beurre de karité. Ils l'utilisent pour la cuisine et pour les soins de peau, par exemple pour les enfants dès la naissance.
- Les nombreux manguiers : nos compagnons récupèrent des mangues en lançant des branches. Elles sont délicieuses.
- Le fromager : Petits fruits oranges en forme de poire, ils ne sont pas mures. Ismaël nous coupe un fruit en deux et nous montre ce qui se mange.
- L'Anarcadier : avec ses "pommes", petits fruits rosés, très juteux et rafraîchissant. Cela fait penser à du jus de pomme avec une légère âpreté. Elle est appelée la pomme du pauvre car on la retrouve dans tous les pays tropicaux..
- Le Rognier : C'est une variété de palmier qui se ressème seul.
Nous apercevons de nombreuses cultures : Champs de butes faisant penser à d’énormes taupinières avec des feuilles à l’extrémité pour protéger le tubercule ou la branche qui a été planté.
Toutes ces parcelles bien cultivées, bien entretenues signalent qu'un village en dur doit être proche...
Une ruche est installée dans un arbre fruitier tout près de notre sentier.Il y a des cultures de manioc, d’ignames, de tabac, de piments .... En effet, nous arrivons et passons au village peulh.
C '’est là que vivent ceux que nous avons croisés et visités ce matin dans les campements de la brousse. Il y a donc peu de monde, un vieil homme prépare un poulet, une femme sort d’une case.
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L' environnement est calme et paisible. Encore quelques femmes avec leur bassine sur la tête. Nous poursuivons notre marche, heureuses quand un peu d'ombre se présente, sur des petits sentiers à travers la campagne.
Sous nos yeux, à plusieurs reprises, on a l' image de la culture sur brulis, en usage ici.
Des parcelles sont incendiées, les flammes se couchent sous la légères brise. Ici, on n'a pas peur de l'incendie.
La fumée monte et s'envole lentement vers le ciel. Elle aussi suit le rythme lent de l'Afrique.
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Nous rejoignons la piste rouge., il y a un petit village tout près.
Ismaël appelle les enfants qui se précipitent, nous donnons ce qui nous reste en vêtements et stylos. Tout le monde semble ravi.
Nous terminons la balade en pleine chaleur et atteignons enfin le site à 13 heures. Sanny s’inquiétait. Nous nous installons autour d’un bassin pour déjeuner.
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. .. Sommes nous de bons randonneurs ?
Nous sommes partis à 6 heures, normalement il y avait 5 heures de marche. 11 h. aurait dû être notre heure d'arrivée.....
Finalement nous n'arrivons qu'à 13 heures. Il faut dire que nous avons pris tout notre temps. Nous revenons avec une riche collection de photos, avons vu des arbres que nous ne connaissions pas, écouté nos deux jeunes guides sérieux et compétents....
Merci Ismaël et Mouny ....

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