Il faut refaire nos sacs, ne rien oublier, surtout pas les 2 pots de confiture de Fatia, appelée très souvent Nana.
Tous les réveils ont bien sonné.
Tout le monde est à l'heure et se retrouve devant notre dernier petit déjeuner en commun.
En effet, ce soir, je serai la seule à rester au Bénin puisque je prolonge mon séjour d'une semaine.
Fabienne, Francine, Valérie et Claude s'envolent cette nuit avec Air- France.
Nous nous régalons toujours avec les bonnes confitures de Fatia.
Sanny arrive avec le 4X4
Pressons ! Pressons ! ne perdons pas notre temps car la route sera longue, très longue ....
sans doûte sept heures de voiture! et la circulation sera aussi dense qu'à l 'aller!
Nous nous arrêtons à Bohicon . L' endroit est un peu déroutant :une grande cour qui sert de parking et une
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Au fond de cette cour, se trouve le restaurant.
C'est un espèce de resto - routier où nous allons nous installer autour d'une grande table.
Comme toujours , Sanny commande les plats.
Il revient avec des assiettes pleines qu'il dépose sur la table . Il nous observe et s'amuse de nos réactions face à ces nouveaux mets...
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Bien restauré, le ventre plein, nous devons reprendre la route.
Nous écoutons Sanny chanter ; Francine l'accompagne . Moi, je regarde toujours la route. Regardez donc cette voiture avec son invraisemblable chargement de bidons , cette camionnette qui vient du Burkina Faso !
eh , oui ! c'est écrit dessus !
Notre RN 2 est toujours aussi encombrée.
Les camions sont toujours aussi nombreux et polluants. Les camions citernes ravitaillent en fuel les pays voisins.
Nous retrouvons et éprouvons les mêmes sensations qu'à l'aller.
Les nids de poules sont toujours là...
Les villages traversés sont toujours aussi annimés . les bas côtés grouillent de monde !
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Sanny prend l'essence à une pompe officielle. C'est la première fois qu'un de nos chauffeurs le fait .
Les autres prenaient toujours les bidons, bonbonnes en bordure de route.
Le paysage de la région est dominé par les importantes plantations de palmiers à huile de Hinvi et de Houégbo.
Nous approchons d 'Allada . Aujourd'hui c 'est la ville aux mille fétiches. Elle garde une dimension historique et mystique, en particulier pour les Agasuvi, car c'est là que sont enterrés les restes d'Agasu, le fondateur du clan. A l'entrée nord de cette ville, se trouve le Mémorial de Toussaint Louverture.C'est une grande statue érigée sur notre droite en face du bar-restaurant le Terminus.
Au centre d'une petite placette, le père de l'indépendance de Haïti se dresse sur un piédestal.
Il est représenté en habit militaire , avec des épaulettes dorées et avec une épée à chaque main.
A chacun de nos passage , nous l'avions aperçu.
Ce spectacle est inattendu à la périphérie de cette petite ville, mais Toussaint Louverture serait un fils d 'un roi d' Allada.
Nommé Général en chef des armées en 1797, il installe un pouvoir noir sur l'île française de St Domingue et prend le titre de gouverneur.
Cela déplait à Napoléon qui le fait arrêter. En 1802, il est transféré en France , et meurt quelques mois plus tard en prison.
La roue de l'histoire continue à tourner et, en 1804, St Domingue sera la première colonie à devenir indépendante . Cette île reprendra son nom d' origine Haïti.
à Allada, pour la 3ème fois, nous retrouvons notre RN 1, c'est à dire notre longue piste de 37 km . Elle traverse un beau paysage vallonné et la circulation y est moins importante . Il nous reste donc une heure de voiture pour arriver à Ouidah.
Il est 15 h. nous arrivons à la villa.
Merci Sanny pour cette semaine super sympa .
Tu nous as fait découvrir et aimer le nord du Bénin.
C'est ta région. Tu la connais bien.

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