En effet, on trouve à Djougou un riche éventail de l 'artisanat traditionnel.
Nous débutons par l ' un de ces hommes . Il travaille l’argent dans son petit atelier très rustique que vous voyez ici ... Il nous présente une vitrine qui renferme l’ensemble de sa production.
Des pendentifs en forme de croix sculptées sont très jolies ainsi que ses bracelets .
Valérie et Claude marchandent pour lui racheter de vieilles pièces françaises en argent. Il les fond pour fabriquer et travailler les objets qu'il nous présente .
Dans ce même quartier, des forgerons fabriquent, avec de l 'aluminium de récupération, des objets usuels comme de grandes cuillères, louches ..etc....
Nous visitons un de ces artisans . Il travaille l’aluminium et fabrique des couverts. Nous avons surtout admiré ses cannes royales (voir photos) . Ce sont de jolis objets ornementaux.
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Dans un autre quartier, la jeune Déhanatou Taïrou a monté un atelier de tissage traditionnel
Nous nous rendons à sa fabrique de tissage. Très grand atelier où 20 femmes travaillent..JPG)
La plupart ont été
formées ici. Après 3 ans de formation elles deviennent membre et commencent à toucher un salaire.
Ce lieu a été créé il y a 5 ans grâce à la coopération suisse. L’ouverture officielle du magasin n’est effective que depuis un an.
La visite est très agréable, les femmes semblent travailler dans d’assez bonnes conditions.
L’atelier est agréable, il est clair et bien ventilé.
Nous terminons par la visite d’un artisan sur cuir.
Il s'agit de Tahirou Mohamed qui fabrique, avec l'aide de sa femme et de ses enfants, des objets divers très originaux .
Devant sa maison, il sort un banc pour nous assoir et un coffre avec les différentes pièces qu’il a fabriquées.
Nous admirons ses boites gigognes, ses boites à bijoux, ses bonbonnières, des bougeoirs, cendriers ...
Il nous parle de la technique pour réaliser ses oeuvres. Il nous entraîne dans une case pour nous montrer les peaux de vache qu'il traite. Il fait la déco avec de la peau à poil (marron, noir, blanc) ..
Nous faisons de petits achats et regrettons de ne plus avoir de sous ! Une bonbonnière ne valait que 2 000 francs
Dîner à l’hôtel : salade composée, puis poulet Yasa (sauce à la crème avec muscade et vin blanc)accompagné de riz. En déssert, des crêpes au miel arrivent sur notre table . Le repas est délicieux mais il faut lutter avec les termites qui envahissent la salle, virevoltent et se posent au gré de leurs envies.

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